Le XIIIe siècle marque la prédominance de l’Italie dans l’art du tissage et du décor des étoffes de soie dans toute l’Europe pour plus de trois siècles ; Lucques, Venise furent pendant longtemps les cités les plus importantes par la qualité et la quantité des étoffes produites. La soie brute arrivait du Moyen Orient à Gênes ou Venise avant d’être achetée par les tisserands italiens. L’ingénuosité des motifs, leurs compositions, et les techniques qui s’enrichissent (apparition des velours notamment) feront le triomphe des artisans italiens. Il faut attendre le XVe siècle pour que la France fabrique à son tour des vêtements soyeux plutôt que de les faire venir d’Italie. Pour limiter ces importations onéreuses, Louis XI décide la création de la première manufacture royale de soie à Tours en 1470 et installe, à cette occasion, des artisans italiens réputés dans le travail des soieries. Mais François 1er accorda, en 1540 à Lyon, le privilège de la fabrication du tissu de soie, assurant définitivement à la ville le monopole du marché. On peut ainsi voir au musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon, une magnifique collection de textiles : soies, lampas, velours à reproduire dans la maison.
Antonio del Pollaiolo - Jeune femme de profil (fragments), vers 1465
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