Sous l’impulsion d’une jeunesse étudiante parisienne, les événements de mai 68 gagnent la plupart des catégories de la population française ; c’est le mouvement social antiautoritaire dirigé contre le capitalisme et le consumérisme le plus important de la France du xxe siècle.
Les affiches couvrent alors les murs parisiens de slogans libertaires détournant avec humour et surréalisme les formules toutes faites du discours dominant.
A Paris, Marseille, Grenoble… l’Atelier populaire (c’est-à-dire les Ecoles de Beaux-Arts) rejoint par l’intersyndicale de la Bibliothèque Nationale, produit ainsi des dizaines d’affiches qui témoignent après plusieurs décennies, de l’humour d’une jeunesse contestataire en quête d’une société post-moderne.